En France, le financement des campagnes est réglementé. Les dépenses des candidats ne doivent pas excéder un certain montant (16,851 millions d’euros au premier tour). A l'issue de l'élection présidentielles, les comptes des candidats sont vérifiés par la CNCCFP.

Lors d’une élection présidentielle, le CSA surveille la présence médiatique de chaque candidats à la télévision et à la radio. Deux indicateurs sont pris en compte : le temps de parole (intervention directe d’un des candidat ou d’un de ses soutiens) et le temps d’antenne (commentaires concernant un candidat).

Durant la période allant de la publication de la liste des candidats jusqu’à la veille de la campagne officielle, c’est le principe d’équité qui prône. Les temps de paroles sont calculés en fonction de deux critères : la représentativité du candidat (par exemple, résultats du candidat ou de la formation politique aux plus récentes élections) et de son implication dans la campagne (organisation de réunions publiques, débat…).

Durant les deux dernières semaines avant le début de l’élection, c’est le principe d’égalité qui l’emporte : tous les candidats doivent avoir le même temps de parole et le même temps d’antenne.

D’après la Convention de la Ve République, afin de pouvoir participer à l’élection présidentielle, les candidats doivent récolter 500 parrainages de parlementaires ou d’élus locaux d’au moins 30 départements. Cela a pour but de diminuer le nombre de candidats à l’élection.

Les parrainages sont publics. Depuis les élections de 2017, ils sont publiés sur le site du Conseil Constitutionnel durant toute la période de parrainage (et non plus à la fin de l’élection).

Néanmoins, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Saint-Pierre-et-Miquelon, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et en Polynésie française, les électeurs voteront le samedi 9 avril pour tenir compte du décalage horaire.